Je n'avais pas vue, ni entendue ma mère depuis presque un an et hier cette cruche n'à rien trouvé de mieux à faire que de m'appeler, sur le coup je n'ai pas vraiment réagis, je l'ai écouté me parler. Elle faisait comme si on s'était vue il y a une semaine, comme si je n'avais pas quitté la maison et comme si elle ne m'envoyait pas un gros chèque tous les mois. Elle m'a dit qu'elle avait juste envie de me parler et puis petit à petit elle a commencé à me dire qu'il fallait que je revienne, qu'il était temps que j'arrête de jouer, de faire semblant d'être une grande fille et que même si avant elle avait pitié de moi maintenant c'était fini et que je devrais me débrouiller seul. Je crois que je n'ai absolument rien dit, je l'ai laissé parler et puis finalement, n'en pouvant plus, j'ai raccroché puis explosé en sanglot. Youhou super soirée ! Rassurez vous je ne suis pas du genre à m'apitoyer sur mon sort, j'ai vite repris le dessus (après une bonne dose de glace à la vanille !), je me suis vautré sur le canapé devant un bon vieux Disney et je suis allée me coucher.

Aujourd'hui j'avais une tonne de choses à faire, si j'avais bien tous compris mes parents me coupaient les vivres. Donc j'avais un gros problème je suis affreusement dépensière, surtout quand il s'agit de vêtements, si je voulais rester en vie je devrais faire attention à mon budget et surtout trouver un job ! En gros j'allais vivre l'enfer ! Pas de temps à perdre, j'ai bouclé mes cheveux et enfilé une veste noire par-dessus une de mes robes beiges préféré puis je suis sortie en ville. Là j'ai passé toute ma journée à chercher des petites annonces mais rien... Et puis à part serveuse où un truc du style je ne vois pas ce que je pourrais faire ?! Vers dix-huit heures j'ai abandonné, tant pis, je trouverais un boulot demain, là j'avais un rendez-vous ! Vous savez quand vous êtes une donneuse de sang, chaque fois qu'un vampire vient vous voir c'est une sorte de rendez-vous... Il y en a juste que vous appréciez plus que d'autre ! Je suis rentrée chez moi et j'ai passé tous mon temps dans la salle de bain en attendant qu'un certain blondinet arrive.

Là dans la salle de bain j'avais l'impression que la température augmentait dangereusement plus le temps passait! Je sais que je devrais être moins émotive, mais depuis toujours, être en présence d'un mec qui me plaisait me rendais nerveuse. Quand j'ai entendue des coups à la porte j'étais totalement perdu dans mes pensées, j'ai remis mes cheveux comme il faut et je suis sortit de la salle de bain en prenant bien soins de fermer la porte pour cacher le capharnaüm qui régnait à l'intérieur. Tous en rejoignant l'entrée je jetais un coup d'oeil rapide à la pièce, son état n'était pas mieux que celui de la salle de bain, il y avait des chaussures de marques, des magasines féminins et des robes à deux cents dollars dispersés un peu partout dans mon tout petit salon. Quand j'ai ouvert la porte Victor était là, je n'ai pas plus m'empêcher de sourire en le voyant, je le trouvais tellement parfait! Ces premières paroles on été un petit "Wow" qui lui avait sans doute échappé, je ne savais pas trop comment le prendre, mais ça venait de Victor alors je l'ai bien pris et je crois même que j'ai rougis. "Hello Blondie" Il m'appelait comme ça depuis toujours (si je me souvient bien), parfois j'aimais bien, ça me donnais l'impression que l'on était vraiment proche et parfois je trouvais ça limite insultant, je sais c'est très contradictoire mais je suis une fille compliqué... Cette fois-ci mon petit surnom ne ma pas dérangé et puis quand bien même, après qu'il m'ai fait la bise j'ai eus l'impression que tous mes petites problème s'envolaient! C'est toute souriante et d'un ton joyeux que je l'ai invité à entrer:

"Hey petit blondinet! Comment tu vas?"

On ne peux pas dire que je l'appelais comme ça régulièrement mais là sur le coup j'avais envie de me moquer un petit peu... Ne cherchez pas à comprendre, en général je dit tous se qui me passe par la tête alors bon... Je me suis écarter de l'embrasure de la porte pour le laisser entrer, Victor est passer devant moi, il avait l'air bizarre, comme si il était frustré où comme si il cachait quelques chose, j'ai décidé de faire comme si de rien n'était et j'ai fermé la porte. Je me suis sentit un peu honteuse de ne pas avoir ranger avant qu'il arrive mais à présent il était trop tard.

"Hum désolé pour l'état du salon, je suis pas la reine du ménage, j'ai passé ma main dans mes cheveux l'air gêné puis j'ai repris une expression joyeuse, j'espère que tu as fait! Parce que je suis pleine de sang!"

En regardant, Victor dans mon appartement je m'imaginais un instant être sa petite amie, qu'il m'aime autant que je l'aime, être heureuse avec lui. Mais il fallait que je me résonne, il était un vampire! Un vampire OK? Pas le roi du pays des Bisounours! D'ailleurs si il était là dans mon salon ce n'était pas pour faire une visite de courtoisie, non, il était là pour boire mon sang. Je repris mes esprit, me concentrant seulement sur la tache que je devrais accomplir, le nourrir.

Après mes petites excuses sur le désordre qui régnait chez moi, il m'a répondue d'un ton sarcastique que je n'ai pas vraiment apprécié « Ah oui, je suis d'accord. Mais tu vois, tu as d'autres qualités ! » J'allais le remettre à sa place comme il faut quand cette idiot à passé sa main dans mes cheveux d'un coup je n'ai plus eus envie de lui dire que si il n'était pas content il pouvait rentré chez lui et se trouver une autre stupide petite humaine pour se nourrir, d'un coup je n'avais qu'une chose en tête, le laisser s'approcher dangereusement de moi pour sentir sa peau contre la mienne. Doucement et avec toute la grâce qui caractérise un vampire, Victor c'est approcher de moi, rapprochant ces canines de me cou, d'un mouvement de tête rapide je passait mes cheveux de l'autre coté de mon visage pour lui permettre de boire plus facilement. Les traces des dernière morsures qu'un autre vampire m'avait fait la vieille étaient à peine cicatrisé et je redoutait alors la douleur que mon invité allait me procurer. Plus le vampire s'approchait de moi plus je serrais le poing, j'essayais de penser à autre chose, étrangement c'est à lui que j'ai pensée, il allait me faire mal et moi pour m'apaiser je pensais à lui. Alors je sentis ses lèvres sur mon cou, mais alors que je m'attendais à une morsures, j'ai eus droit à un baiser. J'ai sentis mon coeur faire un bon dans ma poitrine puis j'eus l'impression qu'il s'arrêtait, une seconde plus tard je réussissait à me calmer et je ne laissait rien paraître de ce qui venait de ce produire en moi. Il s'est redressé puis d'un ton calme il a dit « Ça te dirait pas qu'on parle un peu avant ? On garde le meilleur pour la fin ? » J'ai ouvert de grand yeux et je lui ai répondue d'un ton étonné:

« Heu... Oui si tu veux... (J'ai repris mes esprits) Ah on reconnaît là le connaisseur, toujours le meilleur pour la fin. »

D'un geste brusque et rapide je lui ai tourné le dos pour ranger aller mettre quelques vêtements qui était sur le canapé dans ma chambre pour que nous puissions nous asseoir tranquillement. Pour ne rien vous cacher, j'étais un peu vexé qu'il n'ai pas bue mon sang tout de suite, j'avais l'impression qu'il me trouvais repoussante et pas appétissante. Entre le salon et ma chambre j'ai alors profité du fait qu'il ne puisse pas voir mon visage pour faire ma tête de boudeuse. Quand je suis revenue j'ai arborée le plus grand des sourires et le plus sincère possible « Comment vas-tu toi ? ». Je n'ai pas répondue tous de suite listant dans ma tête toute les choses qui n'allait pas; mes parents ne me donneraient à présent plus d'argents, malgré une longue journée de recherche je ne trouvais pas de travaille et pour couronner le tous, lui là, celui qui avait soudain l'air de s'inquiéter pour moi avait presque refusé de boire mon sang alors que d'habitude cela ne le dérangeais pas le moins du monde. C'est pourquoi d'un ton joyeux et souriant j'ai répondue

« Très bien et toi? »

Je sais que mes talents de comédienne ne sont pas fameux mais il arrive que parfois la nature vous offre pendant un instant le don de savoir mentir! Espérons que pour cette fois j'avais eus cette chance!

Après s'être installé tant bien que mal sur le canapé Victor pris mes jambes et les posa sur lui, même si le reste de nos corps n'étaient pas proche, ce contacte me plaisait et pour rien au monde j'aurais changé cela. Je pense que j'ai légèrement rougis mais trois fois rien et puis au point au j'en étais j'étais déjà totalement griller. Il me dit qu'il allait bien puis il y eut un grand silence, je ne savais pas trop quoi dire, en général nous ne parlions pas, enfin ce que je veux dire c'est que en général nous ne prenions pas le temps de nous asseoir pour discuter.

Je passait un main dans mes cheveux pour vérifier si ils étaient toujours bien mit, ils l'étaient. Victor eut une réaction étrange du style frustré mais rompis vite le silence « Mais tu crois que tu peux mentir à un vampire ? » C'était le comble, en deux jours, deux vampire m'avaient dit ça, d'accord, j'avoue que je ne suis pas une super menteuse! D'ailleurs je ne sais absolument pas mentir mais ça leurs coûteraient chère de faire comme si ils me croyaient?! Je sourit à Victor, mais un sourire un peu gêner qui voulait dire « excuse moi mais je veux pas t'embêter avec ça! » aussi étrange que ça puisse paraître j'ai eus l'impression que Victor avait totalement compris ce que signifiait ce sourire. Doucement, il pris ma main et s'empressa d'ajouter « Tu sais, il y a pas mal de problèmes que je suis capable de régler ... » Je me doutais bien que mon problème il pouvait le résoudre, j'étais même sûr que ce genre de problème il en résolvait une dizaine par jour mais je me trouvais trop pathétique, la pauvre petite fille de riche qui à fait une sorte de fugue mais don les parents lui donnaient toujours de l'argent qui finalement se retrouve sans un sous, c'était tellement nul comme histoire! Je passais encore une fois ma main dans mes cheveux mais cette fois c'était un geste de gène.

« Je doute que mon histoire t'intéresse Victor! Je suis bien là... Je baisais le ton, resserrais mon étreinte sur sa main puis tous en le regardant dans les yeux j'ajoutais Avec toi »

Ce petit bout de phrase était pour moi très explicite mais je n'étais pas sûr que Victor comprendrait le message. Je ne voulais pas lui avouer qu'il me plaisait plus que tous au monde, car j'étais tellement sûr que ce sentiment n'était pas réciproque et combien même, imaginons que je lui plaise aussi, sortir avec un vampire c'était complètement fou! Enfin moi je m'en fiche, vampire ou pas je l'aime, je veux dire, il me plais mais c'était les gens autour, les autres vampires, les autres donneuses... Tous ça deviendrais trop compliqué. Pour ne pas lui laisser le temps de réfléchir à ce que je venais de dire que continuais

« C'est pas important de toute façon, je sourit, et puis tu pourrais pas faire semblant de me croire de temps en temps? J'en est marre de tous ces vampires qui souligne encore plus mes défauts! »

Depuis le début de la soirée, Victor semblait frustré, comme s'il se retenait de quelque chose, j'avais envie de lui demander ce qu'il n'allait pas, mais je n'osais pas, c'était peux être la faim qu'il le rendait comme ça, je l'espérais en tout cas, j'avais peur qu'il se sente mal en ma compagnie, c'est vrai qu'il n'avait pas répondue, je veux dire d'accord je ne lui avais pas demandé « et toi tu te sens bien là avec moi ? » mais quand même j'aurais espéré qu'il me dise quelque chose. Pour seule réponse il s'est moqué, comme si je ne venais pas de lui dire que j'étais bien avec lui « tes défauts sont bien assez visibles sans qu'on ait besoin de le souligner. » Déjà qu'à la base je suis susceptible, quand les moqueries venaient de Victor je supportais cela encore moins ! Je le regardais alors avec une petite tête de boudeuse, je faisais comme si cela ne m'avait pas réellement touché, mais en réalité j'étais triste. Encore une fois je ne voulais pas lui prendre la tête. Et à contre-coeur je lâchais sa main « tu sais bien que je plaisante ! » Non je ne le savais pas, j'avais envie de crier qu'avec lui je n'étais sûr de rien, que je l'aimais tellement que je ne savais plus quoi faire, j'aurais tellement aimé savoir ce qu'il pensait de moi, savoir si comme tous les autres il pensait que j'étais une petite gosse de riches capricieuse ou s'il voyait que si j'étais partie ce n'était pas un simple caprice, mais une décision mûrement réfléchie ! Victor me tira de mes pensées en m'embrassant sur la joue et bien sûr je lui pardonnais tout ce qu'il venait de dire.

Que pouvais-je lui répondre ? Un long moment de silence commençais à s'installer, mais mon invité se leva, il pris mes mains pour m'aider à me lever, je plongeais mon regard dans ses yeux, je me laissais faire ne regardant plus que son visage parfait. D'un geste rapide il pris mes cheveux pour dégager mon cou. Sans dire un mot il a planté ses crocs dans ma chair. Comme à chaque fois qu'on buvait mon sang, ma peau se mit à me brûler, de plus en plus fort, je sentais mes forces qui commençaient à me quitter et je savais que j'allais tomber. J'ai alors passé un de mes bras autour de Victor pour m'accrocher à son pull puis, pour essayer de me calmer j'ai attrapé sa main, j'avoue que ce n'était pas forcément le meilleur moyen, mais comme ça mon pou qui ralentissait dangereusement a repris de la vigueur. J'avais chaud et froid en même temps, comme si j'avais la grippe ou quelque chose du genre, j'étais à deux doigts de m'évanouir. La douleur était telle que je lutais pour ne pas pleurer, les larmes me montaient aux yeux, pourquoi étais-je aussi faible? Pourquoi pleurais-je si facilement? J'étais une chochotte, mais je devais tenir le coup cela faisait du bien à Victor alors c'était parfait pour moi aussi !

Rien, je ne me souviens de rien à partir du moment où j'avais pris la main de Victor. C'est comme si j'avais sombré dans un profond sommeil plein de rêve. Car oui j'avais rêver, le rêve de ma vie. J'aurais tellement aimé que se rêve arrive en vrai (du moins le début), mais j'étais trop lâche pour provoquer le destin, alors de ce moment si parfait, je ne pouvais qu'en rêver.

J'étais à central park, le soleil brillait et il commençait à me brûler la peau. Je lisait, allonger sur une serviette près du lac, un magasine féminin qui ne m'intéressait pas vraiment mais qui m'aidait à passer le temps. Je ne sais pas comment, mais je savait que j'attendais quelqu'un, j'étais là parce que j'avais rendez-vous, je ressentais une sorte de boule à mon ventre, du stresse sûrement. Autour de moi, même si j'avais reconnue central park, enfin que quelque chose me disait que c'était central park, tous était flou, les arbres, les gens, les fleurs, les nuages, tous sauf une chose, une personne, qui s'approchait de moi le sourire au lèvre. Il était blond, bien bâtis et d'une perfection à faire peur, il s'approchait de moi toujours souriant. Plus il était proche et plus mon cou me brûlait, le soleil tapait réellement trop fort à ce moment de la journée! Je regardais le ciel mais il faisait nuit. quand mon regard revins sur Victor, il était déjà là, à coté de moi. Je ne sursautais pas, j'étais contente de le voir, mon cou ne me brûlait plus, je me sentais fatigué mais heureuse. Ses yeux étaient étrange, c'était comme si le soleil qui avait été jadis dans le ciel ce trouvait à présent dans ses pupilles. Il me sourit encore, en fait depuis que je l'avait aperçue au loin il n'avait cessé de sourire. Alors il commença à parler, je n'entendais pas tous à ma grande tristesse mais je compris bien vite de quoi il s'agissait, il me disait qu'il m'aimait. J'avais les larmes aux yeux, je le regardais sans cesse, puis quand il finit sa déclaration j'essayais de lui répondre. Mais aucun son ne sortait de ma bouche, j'avais beau essayer, rien, je restais muette. Le visage de Victor se décomposa littéralement puis il disparut tous entier. Je restais là, au coeur de central park dans la nuit, ma serviette et mon magasine avait disparue, j'avais froid très froid, je me mis alors à pleurer car il n'y avait rien d'autre à faire...

En sursaut je me réveillais, mes joue était trempées de larmes, j'attrapais alors un mouchoir sur ma table de nuit pour essuyer les dégâts. Mon masquera avait coulé et sur mes joues se dessinait un dégrader de noir affreux. Soudain assise dans mon lit, je me demandais « mais ou est Victor? » En une fraction de seconde je me levais pour pouvoir observer la pièce plus attentivement comme si il avait été là. Mais à peine debout mes jambes se mirent à trembler et je tombais sur mon lit. Je restais alors quelques minutes assise en essayant de me remémorer la soirée, Victor était arriver, on avait plus ou moins parler, puis il a bût mon sang mais tous ça c'était passer vers vingt trois heures, à présent il était trois heures du matin, que c'était-il passé entre temps?! J'espérais ne pas m'être évanouie comme une idiote mais visiblement c'était ce qui c'était passer. Seul sur mon lit je soupirais, plus nul que moi ça n'existe pas!

Je me sentais à présent assez en forme pour me lever, m'agrippant à la table de nuit je me levait péniblement mais heureusement cette fois je restais debout sans que mes jambe ne tremble de trop. Fidèle à moi même je me regardais dans le miroir pour voir de quoi j'avais l'air. Je ressemblais à un vampire, mon visage était tellement pâle que même moi qui fréquentais des vampires à longueur de temps je me demandais si je n'en était pas devenue un. Mais je passais ma main sur mon coeur et je l'entendait battre, ouf, j'étais encore en vie. Doucement, sans faire de bruit, je sortais de ma chambre pour aller voir dans le salon. Quand je l'aperçu, endormie sur le canapé je me sentis apaisé immédiatement, il n'était pas partit, il était encore chez moi! Je m'approchais de Victor à pas de loup pour finalement m'asseoir par terre à coté de lui. Pendant quelques minutes je suis resté là à le regarder, j'allais dire quelques choses mais de toute façon il ne m'entendrait pas alors je me suis ravisé et j'ai fermer la bouche. Pourtant j'avais envie de lui parler et doucement je commençais à le réveiller, c'était sûrement très égoïste de ma part de le réveiller juste parce que je voulais lui parler mais j'avais presque mourir en lui donnant mon sang et puis ça me permettrait de le remercier de m'avoir porter jusqu'à mon lit.

Quand Victor se réveilla enfin je me sentit bête, je n'avais rien en particulier à lui dire finalement à part des excuses et un remerciement, pendant un moment nous nous sommes regardés un moment l'air légèrement crétin puis il à pris la parole « Euh, désolé d'avoir occupé ton canapé comme ça... Je voulais être sûr que tout allait bien. Mais ça à l'air d'aller, alors je devrais sûrement...hum... partir. » je l'ai regardais l'air suppliant, je voulais qu'il reste, je voulais être proche de lui, je voulais l'embrasser, je voulais pouvoir l'aimer comme il faut et au grand jour mais ma lâcheté m'empêchait de faire tous ça... Comme d'habitude il c'est moquer de moi, j'ai fait la moue sans rien dire, de toute façon il à continué « Et que tu ne me fasses plus ce genre de frayeurs quand je dors ! C'est pas parce que je suis un vampire que je n'ai pas peur la nuit... » Comme une idiote je me suis faite avoir par cette expression toute triste qu'il a arboré. Déjà que d'habitude j'avais du mal à refoulé mon envie de le serrer dans mes bras, cette fois ce fût très dur. Je restais là par terre un moment sans rien dire, sans bouger, Victor avait dit qu'il voulait partir mais aux dernières nouvelles il était toujours là assis sur mon canapé, je souris.

« Oh pauvre Blondinet t'as fait un vilain cauchemar? Ma réponse était méchante et stupide, je lui pris alors la main, mon envie de le sentir près de moi était trop forte et je répondais, Heu pardon excuse moi... merci de m'avoir porté jusqu'à mon lit et puis désolé de mettre évanouie je voulais pas je te jure j'ai... J'ai pas fait exprès, pardon... »

Je me sentais réellement coupable, tous ça c'était de ma faute, je gardais ma main froide dans la sienne et je regardais le sol, je ne voulais vraiment pas qu'il parte et la seul chose que je trouvais à faire c'était de me moquer de lui! Plus bête tu meurt! Il s'apprêtait à se lever je le sentais j'en était même sûr alors je resserrais ma main dans la sienne et je murmurais

« reste... s'il te plais reste! »

Je me détestais, après les moqueries la supplication vraiment il y a quelque chose qui ne va pas chez moi! Assise par terre, j'avais de plus en plus froid et j'étais à la limite de claquer des dents de plus, la fatigue et l'envie de Victor de partir me donnais envie de pleurer. Je devais avoir l'air fine assise sur le plancher les larmes au yeux et frigorifié! J'avais tellement honte de ce que je devenais quand il était là. J'avais envie de tous arrêter, mais si je n'allais plus sur mord-moi il ne viendrait plus me voir et alors ma vie deviendrais encore plus pathétique! Mais ne dit on pas que l'amour fait souffrir? Depuis qu'il était arrivé il y a quelques heures je n'avais qu'une envie lui dire que je l'aimais mais rien à fait ces mots ne semblaient pas vouloir sortir de ma bouche!

Victor m'invitait à dormir avec lui, je lui avais déjà demander je crois, je lui avais déjà demander plus même mais ça c'était au début, quand je le trouvais juste mignon, quand je venais tous juste de m'inscrire sur mord-moi et surtout avant que je tombe amoureuse. Il avait dit non à ma grande déception, je me demande toujours pourquoi d'ailleurs... Je ne devais pas lui plaire pourtant dans les bras de Victor je me sentais bien, idiote de l'avoir presque supplié de resté mais j'en avais tellement rêvé! Je sentais mon coeur qui battait rapidement dans ma poitrine et je savais que Victor pouvait le percevoir, j'essayais alors de me calmer et je répondais l'air amusé

- Oh non Victor il faut pas avoir peur, viens je vais te faire un câlin, ça ira mieux après!

Je passais mes bras autour de lui en essayant de dédramatiser la situation et j'agissais comme si d'être là avec la personne de mes rêve était tous à fait normal. Cette position n'avait pas l'air de le déranger d'ailleurs il passa son bras autour de mes épaules. Mais de toute façon si on ne voulait pas tomber du canapé minuscule on n'avait pas tellement le choix. Je me demandais que penserait quelqu'un d'extérieur qui arriverais dans le salon, c'est sûr que la scène aurait pût être mal interprété mais peux être que j'en avais envie moi, que cette scène ai des raisons d'être mal interprété! Il y eut un petit moment de silence puis Victor dit l'air assez sérieux « S'il te plaît, ne te sens pas coupable d'être tombée dans les pommes. Je ne t'en voudrai jamais pour ça. D'ailleurs, je suis un peu vexé que tu puisse croire qu'il n'y a que ton sang qui m'intéresse ! » Venant de Victor c'était plutôt étrange, il passait son temps à se moquer de moi et d'un coup il devenait tous... Tous mignon, adorable, gentil? Non ça il l'était déjà, là c'était comme si il s'inquiétait pour moi, peux être qu'il m'aimait bien finalement? J'abordais alors le sujet qui fâche

- Merci, c'est gentil... Mais si il n'y a pas que mon sang qui t'intéresse il y a quoi d'autre? En rigolant j'ajoutais, Oh si ça se trouve t'aime même pas mon sang! Tu sais que je serais vexé!

Je lui lançais un regard noir qui se voulait effrayant mais je ne pense pas qu'il était très convainquant... puis je rigolais, après tous je n'avais pas envie de passer un moment plein de tension et si je n'arrivais pas à avouer à Victor ce que je ressentais pour lui je voulais au moins pouvoir passer un bon moment en sa compagnie!

Vous rappelez vous de l'époque du collège, vous savez les amours passionnels, ce sentiment de peur et de bonheur qui vous prenait toute entière quand vous croisiez le garçon de vos rêve, toute ces nuits où vous ne faisiez que rêver de lui et tous ces coeurs dessinés sur vos cahiers. Oui je suis sûr que vous vous en rappelez! Car moi aussi je m'en souviens, plus que jamais, quand je voyais Victor j'étais heureuse et en même temps j'avais peur qu'il découvre se que je ressentais, toutes les nuits je rêvais de lui et si j'avais eu un cahier sous la main je peux vous dire qu'il y en aurait des coeur dessinés! La seul chose qui différait peux-être de l'époque du collège, c'est qu'à ce moment précis j'étais des les bras de Victor allongés sur le canapé.

Mon coeur tapait un peu trop fort dans ma poitrine mais je n'en avais rien à faire, j'étais bien, juste bien. Victor venait de dire que mon sang était son préféré, mais comme pour ne pas être trop gentil il rajouta « petite sotte » mais celons lui c'était affectueux. Je ne savais pas trop comment réagir alors je ne répondis rien et je le laissais essayer de répondre correctement à la question « qu'est ce que tu aime chez moi? ». C'était plutôt risible d'ailleurs, enfin le début « Ce que j'aime chez toi ? Et bien...euh...j'aime...j'aime...tout ces trucs, enfin tu vois quoi. » Je m'empêchais de rire parce que c'était rare que Victor me fasse des compliments alors je n'allais pas en prime me moquer de lui! « Et puis, je t'aime...bien. » là je n'avais plus du tous envie de rire la seule chose que je voulais faire c'était de crier « Mais moi aussi je t'aime... Enfin je t'aime bien évidemment... » mais j'étais trop nul pour faire ça! Et puis il m'aimait bien c'est déjà ça! C'est même géant, génial, super, mieux que je ne pouvais espérer! Je lui souriais, une réponse me trottait dans la tête « Ah oui tu m'aime bien? Première nouvelle! C'est pour ça que je suis une idiote pleine de défauts très visible? » oui je me souvenais de ce qu'il avait dit en début de soirée à propos de mes défauts... mais je l'avais déjà assez torturé pour ce soir. C'était quand même THE bonne nouvelle de la journée! Je n'arrivais même pas à m'arrêter de sourire, je devais vraiment avoir l'air du idiote mais j'en avais rien à faire, moi qui pensait que Victor ne me voyait que pour mon sang, je savais maintenant qu'il venait aussi un peu pour moi, c'est une petite lueur d'espoir. Un grand silence c'était installer, perdu dans mes réflexion à propos de ce qu'il venait de dire j'avais totalement oublié de lui répondre, « On dort maintenant ? Toi tu en as besoin et moi aussi, ça m'a épuisé de te porter dans ton lit. » J'aurais dû le prendre mal mais j'étais totalement sur un petit nuage et la fatigue commençais à me gagner, pour me montrer qu'il rigolait Victor me poussa légèrement, pour lui faire savoir que je ne lui en voulais pas (de toute façon si je lui en voulais à chaque fois qu'il se moquais de moi je lui ferais éternellement la tête) je lui offris un grand sourire. Puis je m'installais le plus confortablement possible un bras autours de sa taille et mon autre main dans celle de Victor, oui je sais, étrange, mais c'est lui qui à pris ma main. De plus en plus fatiguée je murmurais le plus grand mensonge de toute ma vie puis je m'endormis.

« Je sais que tu m'aime bien, tous le monde m'aime bien... »