: « Matt Lanter » . ....Oh bah ça alors ; . Vampire végétarien .

» this is my life

La vie est un enchevêtrement de cause à effet. Tu vole un pain, tu te faisais coupé la main. Rien de plus normal à l"époque. Tu tue quelqu'un, tu es juger par rapport à ton crime. La moral humaine est fondé sur une froideur et une distance que les humains n'ont pas. Ils croient pouvoir juger en se plaçant plus haut que leurs semblables, mais en sont bien incapable. Qui suis-je pour pensé ainsi ? C'est assez simple enfaîte...

Je suis née le 12 janvier 1820; C'est à cet instant là qu'on commence à rire. L'impossibilité de la chose est tellement logique qu'on ne s'imagine pas un seul instant que je puisse ne pas mentir. Pourtant c'est vrai, il m'arrive même d'être blasé en portant mon regard sur mon parcours. Je suis né, j'ai vécu... Sauf que je ne suis jamais réellement mort, en tout cas je ne le suis pas resté très longuement. Je suis un enfant de la rue, du plus loin que je me souviennes je viens de là. A l'époque il n'était pas aisé de survivre au rude hivers londonien. Je n'ai jamais connu mes parents. Je n'ai jamais su si ma mère m'avait abandonné car elle ne désirait pas de moi ou si elle avait été forcé. J'imaginais mon père comme un homme bon qui dès qu'il en aurait l'occasion viendrait me chercher. Me sauver de ce monde sans pitié qu'est celui de la rue. Pourtant il n'arrivait pas. Je me débrouillais de mieux en mieux, me faisant un peu d'argent en m'occupant de la distribution des nouvelles, en volant à l'arraché lorsque je le pouvais. J'étais doué, je ne me suis fait prendre qu'une fois et je réussit à m'en sortir grâce à mon visage angélique. Il m'était dur à l'époque de faire attention de mon apparence. Je me souviens avoir longuement porté des morceaux de tissus déchiré qu'on avait récupéré avec des amis. Mes cheveux étaient mi-longs et en bataille alors que j'étais un être encore frêle. Il ne me suffit que d'un regard implorant, mes yeux bleus se chargeant du reste. On me laissa repartir me conseillant de ne plus jamais me faire prendre. Je me suis enfui, j'ai retrouvé mes amis et on a juste rigolé. Comme des gamins, on s'amusait, on se chahutait C'était ça la vie pour nous, ça et la danse. J'étais pas trop mauvais à l'époque. Je bougeais avec aisance, mais mes idées étaient sans aucun doute trop révolutionnaire pour l'époque. Cette époque marqué par le classique et les mouvements technique d'un ennuie mortel. J'avais cessé de voler, je me nourrissais plus que de ce que les bonnes âmes charitable m'offrait contre mes prestations de danse à même la rue.

De là je passais quelques années prospèrent. Rien de bien intéressant à l'horizon. Je vivais toujours dans la rue, j'ai perdu quelques êtres cher et je continuais à danser. Surtout, je n'ai jamais arrêté. Lorsque certains ont besoin de chanter, de bouger, de sauter, moi j'ai juste besoin de dansé. Sans musique, seule, devant tous. Tout était bon pour profiter de l'instant. C'est comme ça qu'il me découvrit. Moi gosse de la rue, sans avenir, sans autre but que de survivre encore une autre soirée pour pouvoir dansé. Je n'ai jamais compris pourquoi il m'avait remarqué moi, Andrew était occupé et gérait une école de danse, mais il avait eu le temps de me voir. Il me jugea assez doué que pour intégrer dans son école, et me prit même sous son aile. Je ne saurais pas dire la raison qui la poussé à me donner sa confiance. A m'offrir un toit, à mangé, un avenir plus bleu. Je sais juste que c'est arrivé. Je rentrais alors dans cette école d'art où tout était régit avec une rigueur effrayante. Je devais bien me rendre à l'évidence que ça ne me plaisait pas. Mes professeurs m'ennuyaient, j'avais l'impression de faire face à des fossiles et je ne pouvais pas les supporter. Je ne m'en rendis compte que par la suite, mes Andrew m'avait en quelques sortes adopté. Rien de vraiment officiel. Je le voyais plus dans ses regards, ça façon de me faire une éducation comme il le pouvait. Je m'habituais à toutes ces règles de la bienséance qu'on m'imposait. Je faisais même tout mon possible pour le rendre fier de moi. Tel un fils vis à vis de son père. En effet avec le temps, dans mon coeur, dans mon esprit, il le devint. Et malgré toutes ces choses qu'il m'apprenait, qu'il voulait m'inculquer, jamais il ne me força. Dans un sens il me poussa à revenir à mes racines. Retrouvé cette impulsion étrangère à ce monde régit par des règles strictes. J'étais fier de le connaître, j'étais fier de l'avoir comme père et aujourd'hui encore je le suis.

Voilà ce qui peut ressortir de ma vie humaine. Rien de bien intéressant, ni même de passionnant. J'étais juste un gamin qui cherchait à trouver une raison de vivre et à savoir quoi faire pour se faire remarquer. Je vivais pour danser, je ne me faisais pas réellement remarquer. Ma vie humaine n'avait sans aucun doute aucune importance pour le reste du monde. Je n'étais rien de plus qu'un gosse de plus à nourrir sur la planète. Je ne valais ainsi rien. Alors, j'aurais très bien pu continuer ainsi. Finir avec une fille (bien sur j'en ai rencontré plusieurs durant ma vie humaine, elles ne méritent juste pas qu'on s'attarde à elle) avoir des enfants, élevé ma famille, puis mourir comme tout le monde. Ainsi j'aurais eu droit à ma petite pierre tombale, ma vie totalement inutile et tout ce qui va avec. Mais non, je n'étais peut-être pas destiné à cela. Peut-être que j'avais toujours été destiné à être plus. Plus qu'un humain, plus qu'un mortel, quelque chose de plus.

Je fus transformé à mes vingt ans. Ce fût sans douleur, même paisible Andrew fût très clair. Cependant je n'eu pas le choix. Je sens encore ses crocs se planté dans mon cou alors qu'ensuite il me fit boire son sang. Je n'eu pas trop bien le temps de comprendre que déjà il me faisait boire un poison pour que ma mort soit indolore. Je n'ai pas eu le temps de comprendre. A peine eu-je le temps reprendre mes esprits que mon corps s'endormait me tirant de plus en plus vers une mort certaine. Je dois avouer que lorsque a mon réveil je lui fis face craignant pour ma vie de peur qu'il ne finisse son casse croûte, je l'ai haïs. L'estime que j'avais pour lui descendis en flèche. Puis d'une voix toujours très calme et un air mi-sévère, mi-amusé, tel un père qui ne sait comment réagir face à un son bambin qui vient de faire involontairement une bêtise il m'expliqua tout. Du commencement jusqu'à la fin, ce que je pouvais faire, ce qu'au contraire je devais évité. Comment il m'avait fait ça, et la manière dont il vivait. Au début je n'en cru mot. J'avais peur pour ma vie, le soleil m'effrayais j'avais été bien fourvoyer par toutes les légendes stupides qu'on se raconte pour se faire un peu peur. J'avoue que la brûlure gênante de la soif qui vous prend à la gorge m'avait perturbé. Je ne savais que faire. Je pu me voir dans une glace et l'air hagard et fou que j'avais, mes cheveux tombant pêle-mêle sur mes yeux, mon regard troublé et mon finement musclé, faisait peur. J'aurais pu en rire. Au lieu de ça je sortis. Et pour la première fois je fus confronté à l'être humain en tant que paquet repas. Je ne pense pouvoir trouver rien de comparable à ce qu'on ressent lorsqu'on se retrouve entourée de l'enivrante odeur d'êtres humains gorgé de sang. J'ai failli, là dans les jardins de chez Andrew, je me suis jeté sur une servante et je l'ai égorgé sur place. Sans connaître comment faire, j'ai juste chercher à lui arraché la gorge et me procurer ce liquide tellement tentant. Ce fût ce jour là que je lu pour la première fois la peine et le regret sur le visage d'Andrew. Il était étrangement triste pour moi d'avoir pêcher, d'avoir failli à cette ligne de conduite qu'il s'était imposé et qu'il voulait que je suive. Et par dessus tout, il regrettait de n'avoir pu sauver cette femme qu'une famille attendait chez elle. Je me souviendrais à jamais de ses cheveux doré et de son regard qui était resté pétillant malgré par les années. Aujourd'hui encore lorsque je suis sur le point de pêcher, je me rappelle d'elle pour me donner le courage de ne pas craquer.

Andrew a finit son explication par la suite. Il me montra la voie à suivre et je l'empruntait avec ferveur. Je ne voulais pas être un monstre. Je ne voulais pas perdre mon coeur bien que j'ai déjà perdu mon âme. De là j'ai plutôt traversé les années sans réelle enthousiasme ni difficulté. J'ai longuement demandé à mon père, mon guide, de voyagé. Je voulais voir du pays, rencontré des personnes comme nous. Savoir s'ils étaient tous pareille à ce qu'était Andrew et moi. Je n'aurais sans aucun doute jamais dû demander ça. Les vampires ne sont pas tous bon. Et c'est à regret que je l'ai comprit. En cours de chemin j'ai perdu mon père. Enfin, pas réellement. Je l'ai perdu de vue. Lorsque la seconde guère mondial a sonné, je ne voulais plus resté caché. J'ai voulu aider mon pays alors qu'il me demandait à nouveau de rester en retrait. Je ne pouvais pas laisser le monde avancé sans rien faire pour rendre les choses meilleurs. Alors, je me suis juste rebeller, je n'ai pas écouté ses conseils et je suis allé me battre. Dans l'armé ce fût compliqué. A vrai dire je n'arrivais pas à écouté les ordres. C'était trop pour moi. Je n'étais pas de la chère à canon et mes camarades non plus. Au coeur de la bataille je me suis souiller en faisant des choses immondes. J'ai tué, encore et encore. Le sang, les bruits des canons, les balles qui sifflaient autour de moi. Je me souviens de tout, je me souviens de la douleur que je ressentais à la gorge alors qu'un ennemi ou l'un de mes frères saignait. J'ai tuer, je me suis nourris de sang humain. A l'époque ça pouvait sembler normal. Tant de vie étaient gâcher pour une idée. Une cause qui finira par disparaître. Quand j'y repense je me répugne. Je me souviens de la nuit me couvrant de son voile noir alors que je me faufilais hors du camps pour me nourrir. C'était ignoble, c'était horrible, c'était inhumain et pourtant, pour l'époque, c'était normal.

Une fois la guerre remporté, notre liberté sauvegardé, je m'exilais quelques temps, restant loin des villes, loin des hommes. J'ai vécu ainsi une vingtaine d'année en continuant à visiter le monde. Je restais seul, je dansais et je me repaissais de ma solitude. Je détestais ça, mais dans un autre sens je me disais que c'était tout à fait normal. Puis un jour, passant devant un collège en Angleterre, je décidais de reprendre un semblant de vie. J'ai recommencer à de nombreuses reprises l'école. Mais la fois qui me marqua le plus, fût celle où je repartais à zéro en France. Je tentais de ne pas trop me faire remarquer bien qu'il s'agissait là d'une chose très compliqué. Malgré tout je n'ai jamais appartenu à un groupe pour ainsi dire. Je restais dans mon coin sans jamais m'intéressé aux autres. Enfin, tous les autres sauf elle ! Je ne l'avais jusqu'alors que croisé une fois sans vraiment la voir. Seulement, lorsque nous nous sommes réellement rencontré elle était en mauvaise posture. Des jeunes hommes semblaient s'apprêter à lui faire du mal. J'avoue ne pas avoir trop réfléchi, moi qui jusque là essayait de toujours resté en retrait, seul, je ne pu m'empêcher. Mu par une force plus puissante que moi je me suis interposé entre les imbéciles et elle. J'avoue en avoir peut-être trop fait. J'étais incapable de me contrôler, j'étais juste attiré par elle. Dire que j'ai violement repoussé ces insolents serait vraiment loin de la réalité. Je leur ai fait comprendre avec rapidité qu'on ne touchait pas aux jeunes femmes. Surtout pas à Clara Dawson. Je ne saurais dire s'ils m'ont par la suite détesté car je leur avait refait leur portrait à un contre quatre, ou parce que la majorité des filles du lycée me désiraient. Je sais juste que malgré mes efforts a disparaître aussi vite qu'elle fut loin de ces gars et en sécurité, je ne pu la tenir éloigner. Je ne saurais dire combien de temps j'ai attendu avant de la revoir. Avant de m'immiscer à nouveau dans sa vie pour lui proposer de boire un verre. J'ai longuement hésité, de peur de la mettre en danger par simple égoïsme. Mais, déjà elle se doutait de trop de chose sur moi. Alors que bon nombre d'humains se laissent berner avec application, elle, elle me voyait réellement. Chaque petits détails que je m'évertuais à lui cacher, histoire de pouvoir disparaître en tout âme et conscience, elle le remarquait. Je ne pu me résoudre à la laisser sans réponse et l'abandonner sur une note de secret inavoué. Je me suis alors expliqué. Exprimer par des mots les émotions que j'ai ressentis alors que ses yeux étaient posé sur moi. Alors que je lui expliquais le plus clairement possible que je n'étais pas comme elle, que j'étais un monstre, un vampire. Dire ce que j'ai ressentis ne serait même pas un tiers de ce que j'aurais réellement ressentis sur le coup. C'était enivrant, ça me glaçait tout entier de la même manière, j'avais l'impression d'être à l'apogée, tout comme dans les bas fond. Plus rien n'avait de sens. Mais surtout! Surtout ! Elle m'a accepté ainsi. Dire que j'étais heureux à l'époque serait loin de la réalité. Bien trop loin que pour me mentir en tentant à nouveau d'exprimer l'inexprimable. De là se noua alors une amitié. Une magnifique et durable amitié. Clara avait le don de rendre au monde sa saveur. Elle me parlait avec son coeur et tout ce qui n'était que chose insipide et fade devenait coloré et tellement attrayant. Sur toute ma vie, je dois dire que ce fût les plus beaux mois que j'ai passé. J'ai même dansé face à elle. Juste pour le plaisir. Juste pour qu'on s'amuse. On se parlait à coeur ouvert, mettant des mos sur ce qui nous étaient arrivé. Je parlais avec le coeur et je ne taisais aucune vérité. Je me montrais même plus méchant et plus noir que ce que je ne l'étais réellement. Pourquoi ? Pour l'éloigner, lui faire comprendre que je n'étais peut-être pas assez bon que pour resté avec elle. Que pour être son ami. Seulement, jamais elle ne me repoussa.

Tout a une fin un jour, même les fausses histoires d'amours. Je ne lui ai jamais dit ce que je ressentais. Cette attrait dévorant que je nourrissais à son égard. Non, je l'ai toujours tu et un jour lorsqu'elle vint me voir me disant qu'elle devait m'avouer quelque chose d'important, j'ai senti mon coeur se serrer. Oui, j'étais stupide. Malgré tous ce qui m'étais arrivé j'étais encore assez fou pour croire que le mot toujours, ne finissait jamais. Clara m'apprit qu'elle devait retourner à New-York. Son école avait déjà été choisie et il ne lui restait plus qu'à faire ses bagages et s'occuper de quelques affaires avant de partir. Je l'ai laissé sans aller. Tel un fou qui regarde les comètes dans le ciel, espérant un jour pouvoir en conserver une à jamais avec lui. L'étoile filante qui avait éclairé ma nuit s'en allait et je n'ai rien fait pour la retenir. Je n'ai rien su dire a part que j'aurais aimé resté avec elle plus longuement. Je n'ai pas sauté dans l'avion alors qu'on fermait les portes, je n'ai pas courut dans l'aéroport en espérant pouvoir empêcher l'embarquement. Non, ce n'est pas un film. C'est la vrai vie. Je suis juste resté à la fenêtre, lui faisant signe de la main. Murmurant que je l'aimais plus que de raison tout bas, sachant pertinemment qu'elle ne m'entendrait pas. Je n'ai pas longuement tenu en France sans elle. Tout était redevenu fade. Les rues étaient sombre, les gens inquiétant. Plus rien n'avait de sens ni même de goût. Sachant que le reste du monde serait pareille sans Clara pour éclairer le chemin, je fis le grand saut. J'ai pris un billet d'avion, j'ai présenté mon inscription dans une nouvelle école. Puis j'ai tout claqué. Je m'en suis allé avec mes affaires, près à repartir à zéro. Et voila que je me retrouve ici. Dans cet aéroport. A me demander où est-ce que je devrais aller. Qu'est-ce que je fais là ? Et si une fois en face d'elle, j'arriverais à lui dire sans me reculer ?
Le monde est ainsi. On hésite, on ne sait pas. On se lance, on recule, on tombe, on se relève. C'est ça la vie. C'est ça la mort. Rien n'est sur, rien n'est défini. Je recommence une nouvelle page de mon histoire ici. Et je ne sais pas pourquoi, mais je sens que j'ai fais le bon choix.

.