Courir, courir, toujours courir, pourquoi?? Pour fuir, mais pour fuir quoi ?? Je l’ignore, serais-ce mon passé qui me rattrape ?? Ou bien mon destin que je ne souhaite entrevoir ?? Je ne sais guère de quoi il s’agit, mais je cours à en perdre haleine, tous mes muscles sont endoloris par cette course effréné contre une chose que j’ignore. Je n’est plus la force de continuer, mais malgré tout j’essaye d’accélérer la cadence, je ne veux pas qu’il me rattrape. Je suis pieds nus, mes vêtements sont devenus guenilles à la suite de ma fuite ; je peux distinguer des feuilles et de la boue sur mes longs cheveux habituellement de couleur or, mon maquillage coule sur mon visage pâle tel celui d’un mort. On aurait dit un cadavre… A ce moment là, je ne faisais peut attention à mon apparence, la seule chose qui m’importai était de semer ce qui me suivait à la trace.
Fatiguée par cette course, je me réfugie dans une impasse sombre, espérant que l’on ne me repère pas. J’essayais de reprendre mon souffle, mon cœur battait la chamade, et mon corps tremblait d’effrois…
Le silence s’installa ainsi qu’une brise très fraîche qui me gela ma peau presque nu. Je pensais que j’étais enfin en sécurité, lorsque j’entendis des bruits de pas se diriger vers moi avec un rire à vous pétrifier sur place. J’étais faite comme un rat, je ne pouvais plus fuir, je devais faire face à sa… Au moment où la chose me pris par le bras, je poussai un cri.

Tut tut tut, j’ouvris les yeux, mon réveil était en train de sonner. Encore un cauchemar… Comme je n’arrivais pas à toucher l’appareil qui faisait du bruit, je lui lançai un oreiller qui le fit tituber et tomber par terre.
Je gardai un moment les paupières fermées, histoire de me remémorer ce dont je venais de rêver cette nuit. Un mois pour être exacte, un mois que je rêvais de la même chose, ou plutôt d’une poursuite contre quelque chose dont je n’arrive pas trouver l’identité, il me semble même que cela n’est pas Humain…
Lorsque je dénie m’asseoir sur mon lit, je me rendis compte de l’heure qu’il était… 17H30, je jouais dans à peu près quatre heures et demie, j’ai donc largement le temps de me préparer et de me rendre dans le seul et unique Bar où je peux me produire tous les soirs, car le gérant m’aime bien ou plutôt sa vue apprécie mes tenues courtes et provocantes.
Je me levai donc, au passage je pris le réveil cassé et le jetai à la poubelle, de toute façon il ne servais qu’à une chose : m’énerver une fois réveillée…
Aujourd’hui je ne travaillais pas, j’avais pris ma journée, car hier soir j’avais fait un très gros concert qui avait duré jusqu’à quatre heure du matin, et se soir cela risque d’être pareil, donc j’ai pris mes précautions, histoire de ne pas arriver au boulot avec une tête de Zombie…

Je ne mangeai pas, car je n’avais pas faim, surtout que je me sentais mal suite à l’alcool que j’avais ingurgité hier soir…
Je me rendis donc dans la salle de bain, où je pris une douche bouillante, qui fit quelque peu rougir ma peau blême. Une fois que je fus toute propre, j’enfila un corsai moulant et décolleté avec un pantalon en cuir noir avec des motifs léopard dessus, ce qui me donne un peu côté sauvage qui me plaît bien. Je mis des talons très hauts comme à mon habitude, une fois l’habillement fini, je consacre une bonne demie heure à me maquiller.
Mes yeux bleus azur qui ont la faculté de capter l’attention de n’importe qui, furent maquillé en noir au dessus et en dessous d’un très gros trait. On m’as souvent dit que cela ne m’allait pas, et que le rose serait une couleur plus convenable pour une demoiselle comme moi, se genre de personne je leur rie ouvertement au nez, qu’est ce que je m’en fou de ce qu’ils peuvent penser de moi !!
Je mis du rouge à lèvre foncé, ce qui fit ressortir ma peau pâle tel du linceul. Mes longs cheveux blonds platine restèrent détachés, il est rare de les voir autrement, à part peut être quand j’étais plus jeune, quand j’attachai de l’importance à mon apparence…

Une fois que je fus prête, je mis sur mes épaules mon blouson en cuir trop grand pour moi, qui m’allait jusqu’au bassin, mes mains ne pouvait sortir par les manches. Il appartenait à Alex, je l’avais garder avec son autorisation en guise de souvenir de notre formidable aventure qui avait durer presque deux ans.
Je prie ma guitare acoustique, car j’envisageai de jouer un morceau se soir là, j’avais longtemps répéter et j’espérais que je n’allais pas me tromper, car à un moment il y a un enchaînement tellement rapide que à chaque fois je me trompe…
Puis, avant de sortir, je prie un paquet de clope qui traînait sur la table, j’en avais besoin pour évacuer le stress qui montait en moi au fur et à mesure que le temps défilait.
Quand je fus dehors, j’alluma une cigarette que je porta à mes lèvres couleur sang, en profitant de chaque bouffé. Je marchais d’un pas lent mais assurer, car j’avais encore deux heures devant moi, le Bar se trouvait à deux rues de chez moi, autant y aller à pied, l’air pollué de New York n’as jamais fait de mal à personne pour l’instant !!