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Les vraies, les faux vampires, les demande par internet de sang! Du danger dans l'air.
 
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 The time will past. I will last |Fini

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Steve KarterSteve Karter


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MessageSujet: The time will past. I will last |Fini   The time will past. I will last |Fini EmptySam 25 Sep - 20:45

Ce matin là, sortir du lit ne fût pas chose aisé. Ici bas, le temps filait tel des petites éternité qu'on ne voyait pas passé. J'attendais, je tentais de m'habituer à ce nouveau monde. L'Amérique n'était plus ce qu'elle était. Depuis combien de temps n'avais-je plus foulé le nouveau monde ? Très très longtemps. Et revenir me troublait. J'avais l'habitude de me fondre dans la masse, passer inaperçu et suivre mon petit bonhomme de chemin. J'allumais ma radio alors qu'un cd que je n'avais encore jamais écouté lançais une piste. Katy Perry. Ce n'était pas trop mon truc. J'aimais ce qui bougeais vraiment. Du bon vieux rock. Des gens qui crachent leur tripes et leur émotions avec des phrases recherché. Enfin, je ne changeais pas pour la cause. Me baladant en caleçon dans mon appartement j'écoutais la chanson en appréciant les paroles "I leave the gas on, walk the alleys in the dark. Sleep with candles burning, I leave the door unlocked. I'm weaving a rope and, running all the red lights. Did I get your attention cause I'm sending all the signs " La chanson était un peu entraînante et je me pris à fredonner l'air sans connaître le reste des paroles. Dans ma salle de bain je me fixais dans le miroir a la recherche de quelque chose qui ai changé. Mais rien. Comme toujours j'étais exactement similaire au jour précédent et celui d'encore avant. Je n'avais pas changé, pas du tout. L'immortalité à ses avantages, mais aussi ses inconvénients. On finit vite par se lasser de tout. Du soleil, de la pluie, du vent contre votre visage. J'aimerais avoir des projets, m'imaginer vieux dans les bras d'une femme de mon âge. Une femme que j'aurais aimé toute ma vie et qui aura partagé tout ce qu'elle pouvait avec moi. Seulement ça n'arrivera pas. J'avoue, c'est plaisant. C'est grisant de savoir que demain encore on se réveillera en étant jeune. En ayant encore tout son temps. Cependant de cette même façon il s'agit d'une chose frustrante. Passant de l'eau froide sur mon visage je décidais de me laver avant de m'habiller. J'enfilais un pantalon bouffant qui permettait une facilité de mouvement plus grande, de couleur grise avec un marcel blanc par dessus lequel j'enfilais une chemise ouverte à carreau gris et noir. Je mis un peu de gel dans mes cheveux pour qu'il tienne .

J'ai alors attrapé une radio portable ainsi que ma caisse a cd avant de sortir dans les rues de la ville. Je m'approchais près d'un coin que je connaissais bien. Une rue où se croisait plusieurs allées principales et où se trouvait un sol fait pour danser du break. J'installais ma radio avant de rentrer un cd dans celle-ci et de me mettre à danser. Comme la plupart des jeunes qui dansaient en rue j'avais pris l'habitude de poser une casquette sur le sol devant moi pour les âmes charitable qui désiraient m'offrir quelque chose car ils aimaient ce que je faisais. La musique partit tout d'abord doucement. Un prémices au véritable tempo et à la chanson elle même. Tapant du pied je me lançais corps et âme dans ce que je faisais. Tout comme les chanteurs vivaient leur paroles, tout comme les guitaristes vivaient leurs accords, moi je vivais chacun de mes pas. Chacune des émotions que je ressentais passait à travers mon travail. A travers mes pirouettes, mes salto, mes roulades, tout ce que je faisais. Rien que sauté pouvait signifié tellement pour celui qui comprend. J'aimais la danse. Celle-ci avec la musique rendait ma vie plus belle. Cependant, me produire ainsi, vivre comme un humain. Traîner avec des "bag repas" toutes mes journées n'étai pas toujours du meilleur goût. Il m'arrivait de sentir une odeur plus alléchante que les autres. Me sentir craqué et vouloir me nourrir. Seulement je me contrôlais. On m'avait apprit. Je ne voulais pas être un monstre. Et par la danse j'espérais sauvé ce qu'il me restais de coeur à défaut d'avoir une âme. Je dansais face à un public disparate. Des gens venaient, des gens partaient. Il y avait un éternel mouvement dans cette ville qui était troublant. Contrairement à la France, ou l'Angleterre, les gens ici ne s'arrêtaient pas souvent. Beaucoup étaient trop pressé. Ne prenaient pas le temps de vivre. De respirer l'air à leur disposition et d'en profiter. Heureusement que tous n'étaient pas ainsi, ça ferait longtemps que cette ville serait irrécupérable dans ce cas.

Je sentis la musique perdre de son tempo avant de mourir lentement. La chanson tout juste décédé fût remplacer par quelques choses de plus lent. Une ballade d'une tristesse inimaginable et d'un amour irrévocable. The Goo Goo Dolls-Iris. Je me mis à faire de la danse plus classique. Des mouvements plus loin, emplissant mes gestes d'une lenteur lascive. J'ondulais, je bougeais, je me mouvais. Le tout rendait le spectacle plus particulier. Un danseur des rues qui arrivait à mêler le classique au moderne. C'est alors que dans la foule quelqu'un se rapprocha un peu plus de moi. Finissant par être tout à fait à porter de mon regard.


Dernière édition par Steve Karter le Jeu 7 Oct - 20:17, édité 1 fois
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Clara DawsonClara Dawson
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MessageSujet: Re: The time will past. I will last |Fini   The time will past. I will last |Fini EmptyVen 1 Oct - 11:37

    Spoiler:

    Cela faisait désormais plus d'une semaine que je suis arrivée à New York je devais suivre mes parents pour leur voyage mais aussi parce que pour eux je devais mûrir. Seulement la France me manquait, sans parler du jeune homme qui s'y trouvait que je ne reverrais sûrement jamais. Il était mon soleil qui illuminait mon ciel gris... Mais maintenant je ne le voyais plus, de toute manière je n’avais pas osé lui dire ce que je ressentais de peur de perdre son amitié. Enfin ce qui est fait est fait, désormais je suis ici sans lui, je suis étudiant donc je dois penser à mes études. Aujourd'hui, je n'avais pas cours je décidais alors de faire ma fainéante dans mon lit à baldaquin, j'étais dans une chambre version asiatique, d'ailleurs les autres chambres quant à elle était basé sur d'autre pays... J'aimais beaucoup voyager, alors chez moi c'était très différent, on passait d'un pays à l'autre. Je restais sous la couette, je voyais les quelque timides rayons du soleil se profiler entre mes rideaux, dehors il ne devait pas faire aussi beau que cela, je sentis alors mon moral descendre encore plus. Je n’arrivais pas à m'habituer à l'Amérique, je voulais ma bonne vieille France. Je me levais alors difficilement de mon lit me trainant pour aller dans ma salle de bain, je me déshabillais et entrais dans la douche. Je restais au moins une bonne demi-heure à laisser l'eau couler sur moi comme sur les plumes d'un canard. Je me surpris à repenser aux beaux yeux bleus de Steve... Non je ne devais pas de toute manière il n'était pas ici avec moi, il avait pu rester dans notre douce France.

    Je sortis de ma douche entourée d'une serviette et partit dans mon dressing pour savoir quoi mettre, oui aimant énormément les fringue j'avais une pièce rien que pour elles. Il y avait celle que j'avais créée de mes propres mains ainsi que celles que j'achetais. J'optais pour une robe longue blanche que je mis avec des petites ballerines également blanche, oui j'accordais toujours mes vêtements... J'allais sécher mes cheveux que je laissais ondulés puis retomber sur mes épaules. Je me demandais comment j'allais occuper cette journée qui m'annonçais morne mais surtout ennuyante. Je pris alors une veste en jean, pris mon sac à main et sortis dehors, je ne supportais pas de rester enfermée entre quatre murs. Je pense que je vais aller me faire un petit shopping moi, bon bien sûr j'étais seule mais bon cela ne me dérangeais guère, j'aimais la solitude, des fois c'est bénéfique autant pour nous que pour autrui... Croyez-mois mon entrain et ma bonne humeur peuvent fatiguer des fois. J'essayais d'avancer dans la foule de gens qui sont de sortie ce week-end, mis quand on n’est pas bien grande c'est assez aisé on passe partout. Je marchais tranquillement dans les rues, rentrant par moments dans les différentes boutiques de fringues qui s’offraient à moi. Je finis d'ailleurs par acheter un joli haut et un jean très jolis.

    Je finis par entendre de la musique non loin, sûrement des breaks dancers qui faisaient un spectacle de rue. En Amérique cela se fait très couramment, c'est leur manière de gagné un peu de tunes pour eux... Enfin s'il y a des gens généreux et qui savent reconnaitre quelque chose de beau. Je me décidais à aller voir par moi-même, quand j'arrivais sur place se fut une chanson plus lente, plus douce qui se fit entendre. Je n'avais jamais entendu des danseurs faire une représentation sur ce genre de mélodie. Je me rapprochais alors car je voulais savoir comment ils pouvaient se mouvoir sur ce genre de musique plus classique dirons-nous, j'étais alors tout devant et je crus faire un arrêt cardiaque sur place. Mon cœur battait la chamade dans ma poitrine, c'était lui... Oui oui, le danseur était bien celui pour qui mon cœur battait, que faisait-il je croyais que... Que je ne le reverrais jamais de toute ma vie ! Je restais silencieuse le regardant danser, comme la première fois qui l'avait fait devant, je m'en rappelle encore... J'étais aussi ébahie que maintenant, à ce moment précis. J'attendais impatiemment qu'il lève les yeux vers moi, je voulais voir son regard se poser de nouveau sur moi, je voulais l'entendre, le toucher, le serrer dans mes bras... Je restais donc devant lui, l'observant ou plutôt l'admirant ce serait plus exact dit comme ça.
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MessageSujet: Re: The time will past. I will last |Fini   The time will past. I will last |Fini EmptyVen 1 Oct - 21:45

Je sentis son odeur, reconnaissant cette fragrance entre toutes. En moi je ne pouvais exprimer ce qui s'agitait. J'avais faim, j'avais envie de sauter dans la foule pour la trouver. Je voulais l'avoir pour moi seule et à jamais pouvoir en profiter. Seulement je continuais à danser, attendant de voir si elle m'avait trouvé. Si elle m'avait vu. Je la vis alors. Remarquant sa robe d'une blancheur immaculé et d'une légèreté sans pareille. Elle était belle ses cheveux ondulé flottant librement sous l'effet du vent. J'étais enivrer par sa personne, troubler par son odeur. C'est alors que nos yeux se rencontrèrent. La distance n'avait su nous avoir. Je n'avais pu la laisser indéfiniment seule. Il m'avait paru impossible de rester un jour de plus loin d'elle. Pourtant cela faisait moins d'une semaine que nous étions séparé. J'avais vécu des siècles seules. Avec mon mentor de temps à autre, mais jamais entouré sans trouver les journées réellement longue. Il me fallu croiser son regard une seule fois pour regretter amèrement chaque secondes passé loin d'elle. J'entendais son rythme cardiaque s'emballer. Je pouvais presque la sentir d'où je me trouvais. Je voulais la sentir. La prendre dans mes bras. La cajoler, l'embrasser. J'étais si proche, pourtant si loin. Le monde sembla disparaître alors que je la fixais ne dansant désormais plus que pour elle. Le public ne m'intéressait plus. Je me fichais bien de savoir que les autres me regardaient encore. Je n'avais pas cessé de danser. Seulement il ne s'agissait plus que d'une chose qui concernait Clara et moi. Je ne dansais que pour elle et je n'avais d'yeux que pour elle. La seule qui ai jamais compté. Dans un léger sourire je me rapprochais d'elle alors que j'entendais le refrain repartir tel une vielle rengaine. Les personnes autour de nous se reculèrent alors que je me dirigeais immuablement vers elle. Plus rien ne pouvait m'empêcher de l'atteindre. Plus rien ne pourrait m'empêcher de la toucher.

Dans un léger sourire je l'invitais à prendre ma main alors que le reste du public devait se demander si nous nous connaissions. Ou si c'était prévu. Je n'avais rien prévu. Absolument rien et c'était sans aucun doute cela qui devait donner ce goût si particulier à l'instant. Mes yeux bleu plongé dans les siens je lui murmurais de façon à ce qu'elle seule puisse m'entendre :

-Aie confiance en moi.

Ma main serrant la sienne je me reculais en la tirant avec douceur et légèreté. J'étais heureux. Fou de joie. J'étais plus que tout et plus que jamais, vivant. Je sentais la chaleur de ses main se répandre en moi alors qu'au fur et à mesure qu'une nouvelle balade emplissait les alentours je changeais ma façon de danser. Mes mains tenant les siennes je l'invitais maîtrisais notre duo menant cette sorte de valse improvisé. Je n'aurais su dire ce qui me plaisait le plus. La sentir si proche de moi. Savoir qu'elle avait accepté cette danse. Le fait de pouvoir à nouveau profiter de sa présence. De me délecté à nouveau de chaque instant que je vivais alors que le monde prenait de nouveau des couleurs ? Je ne pouvais m'empêcher de lui sourire. De conserver mon regard dans le sien alors que le reste du monde s'éclipsait à mes yeux. Je ne pouvais m'empêcher de sourire. D'être heureux de profiter de l'instant. Et lorsque la musique se termina enfin, je ne pu m'empêcher de l'attirer contre moi afin de la serrer dans mes bras tout en la soulevant. Les applaudissement du public et leur commentaire quand à ce qui semblait former un couple ne m'atteignirent nullement. Il n'y avait qu'elle. Son odeur, son touché. Sa voix si douce qui me transcendait sans que je ne puisse rien faire contre. Sans la lâcher je disais inconsciemment le répétant en boucle :

-Tu m'as manqué... tu m'as manqué.

Elle m'avait manqué plus que je ne pouvais le décrire. Les kilomètres m'auraient tué si seulement j'avais été humain. Mais me voila ici. A New-York. En pleine rue. Un peu de musique en fond et des passant à me regarder tenir la seule qui puisse me faire sentir vivant. Je l'aimais. Bon dieu, bon sang qu'est-ce que je l'aimais. J'aurais voulu me mettre à le crier ainsi en rue. Le répété, encore et encore. Mais dans un certain sens j'avais peur. J'étais mord de peur. Bien que ma façon de réagir était plus qu'équivoque,
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MessageSujet: Re: The time will past. I will last |Fini   The time will past. I will last |Fini EmptySam 2 Oct - 13:22

    J'étais partie me balader dans les rues de New York sans savoir ce qui m'y attendais et croyez-moi je vais en faire un arrêt cardiaque... Je suis sensible moi ! J'avais fait le tour de plusieurs magasins mais n'avais trouvé qu'un haut et un jean qui me plaisait; le reste était pas trop ma tasse de thé. J'entendis alors une musique de rue, surement des breaks dancers qui faisaient encore des miracles dans les Streets comme ils disent. J'aimais beaucoup regarder ce genre de danse, ça m'époustouflait à chaque fois. Je décidais donc d'aller un peu voir avant de rentrer chez moi, car voyez-vous il me restait encore quelque cartons à défaire et donc par la suite ranger... Rien que d'y penser j'étais démotivée, j'avais tellement de choses. En me dirigeant vers l'endroit d'où émanait la mélodie celle-ci changea en quelque chose de plus doux, plus lent... Je n'avais jamais entendu de danseurs de rues pratiquer leur art sur ce genre de musique. Je me faufilais alors entre la masse de gens attroupée devant le ou les danseurs, ouf j'arrivais enfin devant, et bien cela à des bons d'être petite... Enfin du moins pas immense ! C'est alors que je le vis, lui... Je rêvais sans cesse de lui ces dernières nuits mais je ne pensais pas le trouver à New York. Je croyais qu'il était resté en France, que faisait-il ici ? Tous pleins de questions s'accumulaient dans mon esprit, j'étais aussi subjugué que la première fois ou il avait dansé pour moi... Son talent n'avait pas d'égal, il pouvait pratiquer n'importe quelle danse, je l'envie pour ça.

    Je restais là devant lui regardant, non imprimant ces images dans ma tête, oui on ne sait jamais si ça se trouve il ne restera pas ici... Alors autant que mes souvenirs de lui soient encore plus frais dans ma mémoire. Il était encore plus beau que dans mes souvenirs... Raaah mais calme toi Clara si ça se trouve il ne ressent strictement rien pour toi ! Il le va enfin les yeux vers moi, j'eus alors l'impression de recevoir une décharge dans tout mon corps, ses yeux bleus me transcendais littéralement... Je me sentis défaillir, mon cœur s'emballa, et j'avais la sensation d'avoir des jambes en coton. J'avais la sensation que nous étions plus que tous les deux dans notre petite bulle sans personne alentour. J'avais tellement envie de me lover dans ses bras, de toucher sa peau, de l'embrasser, de passer des moments avec lui tout simplement. Cela ne fait qu'une semaine que je suis ici pourtant j'ai l'impression de ne pas l'avoir vu pendant des décennies. Il avança alors vers moi, ces yeux bleus plongé dans les miens, J'aurais cru tomber dans un abysse sans fond... Je pris alors la main qu'il me tendait allant avec lui vers son "estrade"

    " J'ai confiance en toi depuis toujours " murmurais-je à mon tour.

    Je frissonnais sentant la chaleur de sa main serrée contre la mienne, mon cœur tambourinait toujours très fort dans ma poitrine, si ça continuait il allait s'en déloger. Nous dansâmes alors ce qui ressemblait à une valse, je n’en avais pas fait depuis... Oh ! Je ne me rappelle même plus ! Il me souriait, il était encore plus beau, j'essayais en vain de garder mon regard dans le sien, mes ses yeux bleus semblaient me transpercer de toutes parts. Je lui rendis son sourire, j'étais aux anges, je ne pensais pas le revoir mais il était là... J'espérais sincèrement qu'il ne partirait pas, et si il ne restait pas ? Qu'est-ce que je ferais ? Aurais-je le courage de le retenir ? De lui avouer ce que je ressentais à son égard ? La musique se finit enfin et les gens se mirent à applaudir, je me surpris alors à sursauter un peu, je me rappelais même plus qu'ils étaient là. Je n'eus pas le temps de me remettre de mes émotions que Steve me prit contre lui dans une étreinte plus qu'amicale à mon gout ! Aurait-il les mêmes sentiments pour moi que moi pour lui ? Ilme répéta sans cesse que je lui avais manqué si seulement il savait.

    " Tu m'as terriblement manqué aussi... "

    Oui moi j'avais rajouté le "terriblement" espérons que cela fasse un déclic dans sa tête. J'aimerais pouvoir lui dire mais j'avais tellement peur de perdre l'amitié qui s'était instauré en nous. Et puis j'étais aussi effrayé qu'il s'éloigne de moi du à ma révélation... Donc oui je n'osais pas vraiment lui avouer les sentiments qui m'animais.

    " Mais je croyais que tu étais resté en France "

    Bien sûr j'étais ravi qu'il soit là mais j'aimerais néanmoins savoir pourquoi il était ici, j'espère vraiment qu'il va rester un certain temps voire définitivement.
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MessageSujet: Re: The time will past. I will last |Fini   The time will past. I will last |Fini EmptySam 2 Oct - 15:49

Je n'avais pu resté loin de Clara très longuement. J'avais assez rapidement décidé de venir à New-York pour la retrouver. Même, dès lors qu'elle m'avait avertit de la chose je voulais partir avec elle. Mais j'avais peur de ce qu'elle allait penser. Peut-être qu'elle m'aurait prit pour un fou. Ce qui aurait bien pu être normal j'étais un vampire après tout. Ça pouvait donc paraître totalement normal que je sois à la limite cinglé. Alors j'étais partit peu de temps après elle. Ne pouvais tenir dans le monde qui avait perdu de saveur. Tout était fade, gris en France. Même Paris n'était plus Paris. Je n'en pouvais plus. J'avais donc décidé de venir plus vite que prévu. J'avais loué un appartement, pris un aller simple et me voila à New-York. En train de danser pour des inconnus. Enfin, pas totalement. Car elle était là. A me regarder, me laisser m'embrasser sous son regard qui brillait de mille feu. Je l'avais invité à venir danser avec moi et la réponse qu'elle me donna me contenta plus que ce que je ne pourrais l'exprimer. Même en inventant des mots, même en le répétant des milliards de fois, ça ne viendrait jamais à bout de ce que je pensais. Je dansais alors avec elle, la regardant. La contemplant. Lui souriant. Et dans ma tête ces mots résonnaient en boucle : "Je t'aime, je t'aime, je t'aime'. Il s'agissait d'une litanie sur laquelle je n'avais aucune prise. J'étais la victime de mes sentiments. J'étais le martyr qui voyait l'être aimer s'envoler au loin. J'étais Tristan qui se mourrait de savoir Yseult à des kilomètres de soi. Seulement je n'étais lié à rien n'y personne. Je ne devais pas voir ma belle épouser quelqu'un d'autre car c'était ainsi prévu. J'avais toutes les cartes en main et il ne me restait plus qu'à les retourné pour remporté la partie. Seulement. Comme au poker, même si on reste impassible jusqu'à la fin, il y a cette petite part en nous qui nous hurle qu'on va peut-être lamentablement se ramasser. J'étais un vampire. J'avais vécu plus d 'année qu'un humain ne pouvait en espéré. J'avais fait le tour du monde. Je m'étais rendu sale en me nourrissant de ces mêmes humains. J'avais tué, je m'étais battu. J'avais fait la guerre. Et malgré tout ça. Toutes ces choses que j'avais faite, que j'avais vécu. J'étais incapable de lui dire ce que je ressentais. J'étais incapable de faire quoique ce soit une fois mon regard happer par celui de la belle brune.

Nous avions cessé de danser. Je la serais désormais fort contre moi la soulevant dans mes bras. Je ne pouvais m'empêcher de lui dire comme elle m'avait manqué. En France les choses étaient différente. Dès que j'avais envie d'aller la voir je me faufilais chez elle et on parlait, ou bien lorsqu'elle dormait je la regardais dormir. Dès que j'avais envie de la voir je ne me compliquais pas la vie. J'allais la voir c'était tous ce qui comptait. Le monde aurait pu se retourner contre moi que je ne me serais rendu compte rien. C'était fou comme l'amour ça pouvait rendre stupide, inconscient. On ne faisait attention à plus rien. Plus personne que l'être aimé. Plus rien n'avait de valeur face à Clara. C'était la seule qui importait. J'avais tellement de difficulté de penser à autre chose que je meublais mes journées. Cherchais des choses qui m'occuperait l'esprit dans le but de la faire sortir de ma tête, de mon coeur. Mais c'était impossible. Ça ne marchait jamais. J'étais là a la serrer contre moi, tenter de lui faire combien elle m'avait manqué. M'enivrant de son odeur, son toucher, sa personne. Et elle me disait que je lui avais terriblement manqué. Mais dans quel sens ? Tout était bien trop compliqué entre nous. Si seulement je n'avais pas posé mes yeux sur elle ce jour là. Si je ne lui étais pas venu en aide incapable de passer mon chemin. Ça aurait été inhumain, mais je ne l'étais plus depuis tellement longtemps qu'on ne m'en aurait certainement pas voulu. Cependant, je n'avais pu faire comme si de rien était. Je l'avais sauvé avant de m'éclipser. Sans demander mon reste. Sans essayé de la connaître. Mais je n’étais point invincible. J’avais moins de ténacité que ce que je croyais, vu que j’étais retourné la voir. Je lui avais même tout avoué. Qui j’étais, ce que j’avais vécu, ma véritable nature. Elle m’avait cru, elle n’avait rien dit et plus que tout. Elle m’avait accepté.

La reposant finalement au sol je lui adressais un grand sourire alors que je voyais les gens autour de nous commencer à nous laisser de l’intimité. J’allais tout remballer. On allait s’en aller, où je n’en savais rien. Je m’en fichais. Je voulais juste parler. Ça faisait tellement longtemps qu’on ne s’était pas vu. Enfaîte pas tellement que cela cependant, pour moi c’était presque comme les deux cents dernière années que j’avais vécu seul. Il était tellement plus simple de vivre au jour le jour lorsqu’on ne connaît pas encore la saveur que le bonheur peut avoir. Il est tellement plus simple de se suffire de la banal réalité lorsqu’on ne sait pas ce que vaut la pétillante et éclatante flamme de la passion qui doucement vous consume en entier. J’avais envie de lui dire. Sur le champ. La maintenant. Tout de suite. Le monde comme témoin. Cette endroit comme point de rendez vous. Je voulais faire les choses bien. Lui prouver que ce n’était pas mentir. Qu’il ne s’agissait pas d’un jeu. Qu’elle m’avait manqué plus que ce qu’elle n’aurait dû. Qu’elle me retournait la tête là où personne jusqu’à présent n’avait su faire apparaître ne serait-ce qu’une étincelle de vie. Prenant une légère inspiration je sentais cependant le point du monde revenir petit à petit sur mes épaules. La réalité revenait trop vite à mon goût. Et cette peur mélangé à de l’appréhension me troublait. Je ne voulais pas la laisser s’en aller. Je ne voulais pas qu’elle me fuit une fois qu’elle connaîtra mes véritables sentiments. Je ne suis pas fait pour elle. C’est tellement logique. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Seulement malgré ça. Je ne pouvais pas m’empêcher d’éprouver plus que de l’amitié. Ce que je ressentais c’était un mélange de fascination malsaine, de désir, d’amour et de besoin. J’avais besoin d’elle. Comme la lune à besoin du soleil, comme le ciel nocturne à besoin des étoiles. Moi sans elle, ça ne rimait à rien. Alors je me lançais la peur au ventre :

-Je... Je... Je viens vivre à New-York !

Que c’était pathétique. J’étais incapable de lui dire. Que c’était pathétique, j’étais trop faible que pour pouvoir dire trois petits mots.
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MessageSujet: Re: The time will past. I will last |Fini   The time will past. I will last |Fini EmptyMar 5 Oct - 12:52

Spoiler:
    Nous étions tous les deux dans notre bulle, je suivais ces pas autant que faire ce peut, je n'avais plus dansé de valse depuis un moment maintenant. Je laissais mes pensées vagabonder pendant que je regardais Steve, il m’avait tellement manqué c'est dingue. Je me demande encore parfois comment j'ai fais pour ne pas être effrayée par lui, car après tout c’est un vampire bien qu'il m'est juré être végétarien... Mais que voulez-vous je l'aime, je crois que même s'il m'avait dit "hum je mange des humains" je serais restée éprise de lui sans aucuns doutes. Nous tournions, virevoltions sur sa scène improvisée, je ne voyais plus du tout les regards posés sur nous... Seul lui comptait ! J'avais une envie folle de l'embrasser, le toucher plus intimement que maintenant... Mais j'étais une froussarde, une poule mouillée qui n'osait pas se jeter à l'eau, mais pour moi j'avais trop à perdre en contrepartie même si je pouvais gagner tellement plus qu'une simple amitié avec un vampire. J'avais l'impression de me perdre dans les yeux bleus sans fond de mon camarade de danse, j'avais tellement envie de me montrer sous un autre jour avec lui, être douce et câline... Ce que bien sûr je ne pouvais pas être en tant que simple amie. Nous arrêtâmes enfin de danser, j'avais un peu le tournis mais était-ce du à la valse ou tout simplement au fait que je suis très proche de lui en ce moment même.

    Il me serrait désormais tout contre lui je me sentais tellement en sécurité dans ses bras que je voudrais y rester toute l'éternité. Mais bien sûr ce moment n'était qu'éphémère et je le savais parfaitement... Soit il repartira en France, soit il m'évitera de nouveau comme la fois ou il m'avait sauvé de ces garçons... Je ne l'avais plus vu par la suite, jusqu'à ce qu'il revienne moi. J'aimais rester contre lui, je n'imprégnais de chacun de ses traits, de chacune de ses mimiques, de son parfum, de la douceur de peau... Enfin je vais peut-être me calmer là quand même. Il finit par me déposer de nouveau par terre, je fis alors une petite moue qu'il devait avoir remarqué d'ailleurs, j'avais terriblement envie de retourner dans le creux de ses bras, de l'embrasser...

    * Bon sang calme toi Clara * pensais-je, je sentis alors le rouge me monter aux joues.

    Bref, j'essayais tant bien que mal de me calmer, je vis les gens alentour qui commençaient peu à peu à partir nous donnant un peu plus d'intimité, ce dont je les remerciais d'ailleurs. Puis une question me vint à l'esprit et je décidais de la poser, je souhaitais savoir ce qu'il faisait là sachant qu'il était censé être resté en France. Il se mit alors à bégayer qu'il venait vivre ici à New York, j'étais tout ce qu'il y avait de plus heureuse... Mais J'avais la nette impression que ce n'était pas ça qu'il souhaitait me dire, enfin bref je sautais dans ses bras ravie de cette nouvelle.

    " C'est super ! Je me serais pas vraiment vu loin de toi, rien qu'une semaine "

    Je dis tout cela en ayant la tête dans le creux de son coup pour qu'il ne voie pas les rougeurs qui apparaissaient sur ma peau. Je ne voulais plus le lâcher, j'étais vraiment la plus heureuse des femmes en ce moment même, car même si je ne lui avouais pas ce que je ressentais, je pourrais le voir autant que faire ce peut.
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MessageSujet: Re: The time will past. I will last |Fini   The time will past. I will last |Fini EmptyMar 5 Oct - 20:22

J'étais soufflé. Je n'avais pas réussit à aller au bout de ma tentative. Pitoyablement je m'étais rétracté sans lui avouer ce que je voulais. Je lui avait bien annoncé ce que je venais vivre à New-York seulement, je n'étais pas arrivé à lui dire ce qui comptait réellement. Je m'en voulais dans un sens. J'avais fait des kilomètres et des kilomètres, abandonné ma vie qui commençait à se mettre en place en France pour venir ici. J'avais fait tout ça pour elle et voila que je n'osais même pas lui dire ce que je voulais tant lui annoncer. J'étais lâche. Sur le coup je m'en rendais compte plus qu'à tout autre moment. Seulement lorsqu'elle me sauta dans les bras je la serrais à nouveau contre moi. Je me sentais bien avec elle. Je la serrais avec légèreté la tenant comme on aurait tenu un pauvre petit être fragile. Je ressentais son souffle dans mon cou alors qu'elle me disait qu'elle ne s'imaginait pas loin de moi plus d'une semaine. Est-ce que je pouvais lui dire que je ne me voyais pas loin d'elle plus d'une journée. Plus de quelques minutes, plus de quelques secondes ? Je n'en savais rien. Je la serrais un peu plus fort humant son odeur avec allégresse. C'est alors qu'en moi je sentis tout aller de travers. Mes crocs s'allongèrent douloureusement alors que je sentais la faim brûler ma gorge. Respirant à grande goulée l'air frais de la saison je n'arrivais pas à me retirer cet arrière goût vil qui me restait sur la langue. Me tendant légèrement son souffle dans mon cou était une douce torture que j'endurais avec plus en plus de difficulté. J'aurais aimé la gardé à jamais dans la forteresse de mes bras, seulement je n'en avais pas la force. Son cou si proche, son sang qui battait dans sa jugulaire, c'était tant et tant de tentation qui me torturait bien plus que ce que je ne pouvais en supporter. Alors je lâchais avec délicatesse la belle me reculant d'un pas je détournais mon visage de celle-ci en le cachant dans mes mains. J'avais de la chance de pouvoir jouir de l'anonymat que nous offrait cette foule dense et compacte qui ne s'intéressait rien qu'au temps. Le temps qu'ils gagnaient, qu'ils perdaient. Voila tous ce qui comptait et sur le coup je devais dire que ça me plaisait assez. Tentant de contrôler la bête assoiffé de sang qui se trouvait en moi je sentis la main de Clara se posé sur mon épaule. Je ressentis la chose comme si une bouée de sauvetage venait d'apparaître a l'horizon alors que je commençais à perdre pied. Restant encore quelques instants à tenter de me contrôler je finis par reporter mon regard sur elle lui adressant un léger sourire d'excuse.

-J'aurais dû me nourrir plus tôt au lieu d'attendre que la faim ne me prenne. Je suis désolé, mais ton odeur est particulièrement alléchante.

Riant de ma propre bêtise je passais une main dans mes cheveux un peu gêner. Jusqu'à présent j'avais toujours fait de mon mieux pour lui cacher mes faiblesses. J'essayais de paraître parfait face à elle. Éliminer mes faiblesses une à une dans l'espoir fou qu'ainsi je pourrais être a la hauteur. Mais je ne le serais jamais. Je ne pourrais jamais être à la hauteur. Je n'étais pas un bon parti. Je ne pouvais lui apporter la douceur et la chaleur que tout garçon normal pourrait. Je l'aimais. Oui. J'étais même fou de l'aimer. Seulement je ne pouvais faire autrement. Je ne pouvais lutter contre la vague qui me prenait. Je n'étais pas assez fort, je n'avais jamais été assez fort pour l'affronter. Pour affronter son regard, ses yeux, sa fragrance si délicieuse, son parfum si tentant, son sang si... Me sentant encore tombé sur une pente dangereuse je secouais légèrement ma tête en cherchant de toutes autres choses auxquelles pensées. Devenant sérieux plus je me sentais faiblir je lui adressais un mince sourire qui montrait bien les difficultés que j'avais à resté serein dans cette position. Je pouvais bien faire un massacre, devenir un monstre. Tant qu'il s'agissait de l'épargné ça m'allait. Seulement elle était là. A porté. Si fragile, si humaine, si belle, si tentant. J'avais l'impression d'embraser ma chute des yeux. D'une voix cependant forte et constante je dis :

-Est-ce qu'on pourrait aller dans un endroit plus calme, ou moins plein.

Je tentais tant bien que mal de cacher les difficulté que j'avais à maîtriser ma soif. Seulement je pouvais le faire. J'en avais encore la force. Tout du moins j'avais assez de force pour encore tenir quelques temps. Seulement ce mélange constant de fragrance, ces différentes poches pleine de sang qui se baladaient à porté me faisait tourné la tête. J'étais comme un gamin dans un magasin de sucrerie, je voyais tous ce qui était à porté de mains avec cependant l'impossibilité de les avoirs si je voulais ne pas commettre l'irréparable. Mais tout le monde sait à quelle point il était dur de résister à la tentation. Surtout lorsque ça fait des années et des années qu'on se contente de sang animal.
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MessageSujet: Re: The time will past. I will last |Fini   The time will past. I will last |Fini EmptyMer 6 Oct - 18:59

    J'avais vraiment l'impression qu'il ne souhaitait pas du tout m'annoncer cela, pourquoi aurait-il bégayé juste pour me dire qu'il emménageait ici à New York ! Mais bon mes pensées s'envolèrent vite loin de mon cerveau, à dire vrai je me fichais là maintenant tout de suite, de ce qu'il m'avait pas réellement avoué. Le plus important est qu'il venait habiter ici dans la même ville que moi, par conséquent je le verrais plus et qui c'est peut-être aurais-je le courage de lui avoué les sentiments qui naissaient en moi tels des fleurs qui s'épanouissaient au soleil. Je lui sautais littéralement dans les bras tellement heureuse de cette nouvelle à laquelle je ne m'attendais... Enfin rien que le voir ici était une surprise des plus inattendue. Mon visage était dans le creux de son cou, je ne souhaitais pas qu'il voit les rougeurs commencer à rendre possession de mes joues face à mes révélations plus qu'explicites. Mais il me repoussa alors légèrement en douceur, ne me montrant pas son visage, il avait même prit des distances... Mais je savais qu'il ne me ferait aucun mal sinon ça ferait longtemps qu'il m'aurait mordu. Je n'avais nullement peur de lui bien que je connaisse sa nature, je n'aurais jamais peur, je savais comment il était avec moi... Il n'avait rien d'un monstre, il était doux, protecteur à mon égard... Vraiment pas quelqu'un en qui j'aurais peur, même quand je voyais son visage transformer par la soif. Je m'avançais alors vers lui posant ma main sur son épaule que je serrais légèrement, je n'avais pas peur... Il n'avait pas non plus à craindre que je le juge.

    Il se tourna alors en douceur vers moi, j'avais encore plus envie de le protéger quand il était dans cet état d'impuissance sur la soif qu'il ressentait du fait de ce qu'il était. J'avais l'impression que j'étais un peu celle qui lui permettait de ne pas céder à l'appel de ce si délicieux nectar qui coulait à flot dans nos veines... Nous humains ! Il m'annonça alors qu'il aurait du se nourrir bien avant, pour que ce petit incident ne se produise pas mais en même temps il n’était pas devin, on ne savait pas lui comme moi que nos nous verrions aujourd'hui. Mais je me mis subitement à rougir quand il me répondit que mon odeur était alléchante, je baissais lors la tête rouge comme une tomate et surtout le cœur qui battait la chamade, si ça continuait il allait se déloger de ma cage thoracique.

    " Je... Euh ben euh merci "

    Oui je sais dire merci à un vampire qui avoue que vous sentez particulièrement bon ce n'est pas vraiment un compliment... Enfin si s'en est un mais bon, enfin bref vous avez saisi quoi ! Il se passa la main dans les cheveux signe qu'il était gêné des paroles qui venaient de me dire. Je lui souris comme pour le réconforter, lui dire que cet incident n'était rien et après tout rien de grave ne s'était passé, alors il ne devait pas culpabiliser. La soif prenait de plus en plus le dessus car je vis qu'il commençait à perdre un peu de ses esprits, enfin je le su quand il secoua énergiquement la tête de droite à gauche. Je pris alors sa main quand il me demandait si on ne pouvait pas être dans un endroit qui ne grouillait pas de monde cela va de soit.

    " On peut aller chez moi si tu veux, c'est pas loin d'ici et de totue manière il faut que j'y repasse pour poser mes affaires " dis-je en tendant les sacs devant son nez.

    Et puis en plus je pourrais lui demander tout ce que je souhaitais savoir, en clair nous pourrions parler beaucoup mieux chez moi que dans les rues de New York. J'attendis sa réponse ma main toujours dans la sienne, d'ailleurs s'en m'en rendre compte mon pouce faisait des mouvements circulaires sur le dos de sa main et mes doigts étaient entremêlés aux siens.

    Spoiler:
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